Les implants dentaires jouent le rôle de racines dentaires artificielles et sont placés dans l’os des mâchoires. Afin de garantir un ancrage suffisant pour la prothèse, les implants doivent être mis en place dans un volume osseux suffisant. Lorsque le volume osseux est trop faible, il peut être augmenté chirurgicalement par une greffe osseuse.
Il existe différents types de greffes osseuses. En fonction du type de greffe réalisé, l’intervention peut se dérouler au cabinet ou en clinique, sous anesthésie locale ou générale.
Dans tous les cas, l’intervention est effectuée dans des conditions très strictes d’asepsie du bloc opératoire.
On distingue de façon générale deux types de greffes osseuses :
Les autogreffes : l’os est prélevé chez la personne qui reçoit la greffe.
Les greffes « sans prélèvement » : le défaut osseux peut alors être comblé par différents matériaux d’origine synthétique, humaine ou animale.
Dans tous les cas, ces matériaux subissent une série de traitements leur garantissant une très haute sécurité d’utilisation.
Lors de la mise en place d’implants dentaires au niveau des molaires supérieures, le chirurgien est souvent confronté à un manque de volume osseux. Cette situation est due à la présence, à ce niveau, du sinus maxillaire qui est une cavité remplie d’air. Par conséquent la mise en place des implants dans cette zone nécessite éventuellement d’effectuer un sinus lift, qui consiste à combler le fond du sinus maxillaire grâce à une greffe osseuse.
Pour mettre en place le greffon, il faut réaliser un accès vers l’intérieur du sinus. Deux techniques principales sont décrites :
L’accès latéral : il permet de réaliser des greffes de volume important. Un abord est réalisé sur la paroi externe du sinus maxillaire permettant d’obtenir un large accès avec une visibilité maximale de la zone opératoire.
L’abord crestal (ou technique des ostéotomes) : cette technique est réservée aux greffes de volume réduit. Le matériau est poussé dans le fond du sinus par le puits de forage des implants.